Travail pour la détente |
Échauffement du cavalier
Étapes
Points importants
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Réussir sa détente |
Idéalement, la première phase de la détente doit se faire rênes longues. Ensuite seulement vous pourrez ajuster vos rênes et rechercher une bonne attitude de travail ! |
Votre cheval commence à se réveiller, vous pouvez maintenant commencer à raccourcir un peu vos rênes, à demander davantage d’activité et même à faire quelques voltes plus réduites. Peu à peu recherchez l’impulsion ainsi que l’incurvation pour obtenir un cheval qui se porte de lui-même et qui tend son dos.
Procédez à des transitions (montantes et descendantes), n’oubliez pas de vous arrêter régulièrement pour vérifier l’immobilité de votre cheval, enchaînez les figures de manège simples. Ajoutez un peu de contact si besoin est afin de le mettre tranquillement sur la main.
Peu à peu, introduisez des transitions dans l’allure (trot de travail => trot moyen => trot de travail, et ainsi de suite par exemple). Réalisez des huits de chiffres et serpentines et veillez à ce que votre cheval commence à se mettre dans une bonne attitude de travail. Vous pouvez également demander quelquesextensions d’encolure pour l’inciter à tirer sur son dos : attention toutefois à ne pas perdre le contact ou l’impulsion !
Faites régulièrement de courtes pauses pour permettre à votre cheval de se préparer doucement à l’effort et de récupérer. |
La dernière partie de la détente sert à préparer véritablement le cheval au travail qui lui sera demandé ensuite. A ce stade-là normalement le cheval est bien disponible et dans une bonne attitude de travail, le cavalier bénéficie comme il le désire du “frein” et de “l’accélérateur”.
Le contenu et la durée de cette dernière partie varient en fonction de ce qui vous attend
ensuite : les exercices ne seront pas la même pour un couple qui va partir sur une épreuve d’obstacles en concours que pour celui qui va travailler tranquillement sur le plat à la maison.
C’est toutefois à ce moment-là que l’on commence à franchir quelques cavalettis et/ou barres au sol, que l’on débute le travail sur 3 ou 4 pistes (épaules en dedans, cessions à la jambe, appuyers), que l’on trotte ou galope assez longuement pour préparer le coeur à l’effort (si endurance ou cross par exemple), etc.
A la fin de la détente, le cheval est physiquement et psychologiquement prêt à attaquer le travail “sérieux”. |
-> La détente n’est pas un moment où l’on travaille des choses : elle sert uniquement de préparation physique et psychologique à ce qui va suivre.
-> Il faut y aller progressivement, commencer par marcher beaucoup sans rien demander et ajouter des choses plus compliquées au fur et à mesure.
-> Commencez par trotter enlevé et galoper en équilibre pour soulager le dos de votre monture.
-> La détente permet de “prendre la température” de votre équidé : inutile de vous lancer dans des exercices trop compliqués si vous sentez qu’il n’est pas dans de bonnes dispositions.
Exercice capital dans le dressage d’un cheval mais aussi un excellent moyen donner de la sensibilité aux cavaliers, l’extension de l’encolure n’a d’intérêt que si elle est réalisée correctement et dans l’équilibre. Mode d’emploi à l’usage des cavaliers de tous niveaux |
Bien effectuée, elle est formidable pour échauffer, muscler le dos, calmer les chevaux nerveux, améliorer l'équilibre, le contrôle et la qualité du contact. D'autre part, c’est elle qui donne le bel arrondi de l’encolure dans le ramené. Enfin, elle améliore de manière impressionnante la qualité et la souplesse des allures, leur donne du « swing » et va même jusqu’à résoudre un certain nombre de problèmes de locomotion. Mal effectuée elle reporte tout le poids sur l’avant-main et est un des meilleurs moyens de ruiner les antérieurs du cheval ou de le faire trébucher. Il est donc primordial de bien comprendre le pourquoi de l’exercice et de le demander correctement. Personnellement je ne commence aucun travail avec un cheval tant que je ne suis pas capable de le marcher, trotter, galoper et d’effectuer les transitions dans l’attitude bas et long, tout en gardant le contact et l’équilibre.
«Bas et long» contre «bas et rond» |
L’idée de ce paragraphe n’est surtout pas d’entrer dans un long débat sur le bas et rond et le degré de rond « acceptable ». Tout cela a déjà été longuement discuté dans la littérature et chacun a pu faire sa propre opinion. Je tiens seulement à préciser que ce sont deux exercices différents et qu’ici nous parlons de l’extension maximale de l’encolure, le chanfrein étant devant la verticale. A la base, le bas et rond était une position intermédiaire permettant d’accéder au bas et long. Même si les différences ne semblent pas évidentes au premier abord, étirer l’encolure vers l’avant permet d’éviter les risques sérieux qui découlent d’un travail prolongé bas et rond : la cassure du milieu de l’encolure et le cheval derrière la main ou derrière la verticale dans le ramené (placé haut).
Avant d'aborder la manière de la demander, il faut avoir bien compris et assimilé l'Idéal et pourquoi l'exercice doit être réalisé selon certains critères bien précis.