Travail pour la détente
 

Échauffement du cavalier

On a vu que pour travailler, le cheval a besoin d’être détendu
et échauffé, mais il en va de même pour le cavalier même
si on a tendance à l’oublier.
L'hiver penser a bien le faire car vos muscle sont froids
et votre corps aussi.
Ces exercices peuvent être effectués à la carte selon le cavalier
et les besoins de celui-ci pour se mettre bien en condition.

Étapes

  • On peut commencer son échauffement avant de monter à cheval, pourquoi pas avec un peu de course à pied, quelques flexions et extensions afin de mettre en route son corps.
  • A cheval, commencer par de lentes rotations des cervicales, puis des chevilles et des bras.
  • Lâcher les rênes, placer ses bras à l’horizontale, la paume des mains vers le ciel et faire des rotations de bustes dans un sens puis dans l’autre.
  • Jambes tendues, balancer les jambes d’avant en arrière comme si on marchait en étant assis sur le cheval.
  • Toujours jambes tendues écarter les jambes du cheval puis les reposer contre le corps de celui-ci ( 10 fois).
  • Se mettre en équilibre sur les étriers,  toucher avec sa main droite la pointe de son pied gauche puis la croupe du cheval le plus loin possible. Le faire plusieurs fois de suite du même côté ( 5 à 10 fois), puis changer de main.
  • Toujours en équilibre sur les étriers, remonter les talons et s’appuyer sur la pointe des pieds en restant en suspension. Redescendre le talon lentement et le remonter une dizaine de fois.
  • On remonte les genoux vers la poitrine et on les laisse en l’air un maximum de temps, on réitère l’effort au moins 5 fois. Exercice qui peut se faire au pas ou au trot.
  • On tend le bras côté intérieur à l’horizontale, paume vers le sol et on lève la jambe afin d’aller toucher sa main. Attention on ne baisse pas le bras pour y arriver !
  • Exercice à faire à l’arrêt : Étirement des jambes, on place la cheville sur le garrot du cheval en repliant sa jambe on est alors « en tailleur » sur un côté. On appui légèrement sur le genoux de la jambe replié tout en maintenant sa cheville sur le garrot avec l’autre main afin d’étirer les muscles. Faire de même avec l’autre jambe.

Points importants

  1. Les exercices à cheval se font sur un cheval qui a été au préalable  désensibilisé à ce genre de mouvements sur son dos.
  2. Les exercices d’échauffement doivent se faire en douceur et progressivement, sans accoups.
  3. Les rotations des bras se font vers l’arrière afin de bien orienter son buste et ses épaules
 

Réussir sa détente


A quoi sert la détente ?

La détente a pour premier objectif de préparer physiquement votre cheval au travail que vous allez lui demander ensuite, notamment via l’échauffement des muscles et la préparation du cœur à l’effort. En prenant le temps de faire une détente correcte, vous minimiserez ainsi fortement les risques de claquages, boiteries et autres blessures liés à un effort trop intense.

La détente vous permettra également de faire connaissance avec votre monture si vous ne l’avez jamais (ou peu) montée, tout comme elle sera utile pour connaître son humeur du jour. Restez à l’écoute de votre cheval lors de la détente : peut-être sera-t-il même nécessaire de revoir les objectifs que vous vous étiez fixés pour la séance !

A aucun moment la détente ne sert à corriger des défauts ou à apprendre de nouvelles choses. Elle sert uniquement à mettre en condition le chet le cavalier, ne l’oublions pas !) pour la suite de la leçon.

Les différentes phases de la détente

Une bonne détente dure une trentaine de minutes (plus ou moins selon l’intensité du travail demandé ensuite et de la période de l'année) et se déroule en plusieurs phases :

1) Le “réveil” : 10-15 minutes

Il ne vous viendrait pas à l’esprit de partir courir un marathon ou de vous lancer dans une série de figures dignes d’un grand gymnaste dès le réveil, n’est-ce pas ? N’oubliez jamais qu’il est est de même pour votre monture, même si elle ne peut pas se plaindre.

Aussi, soyez progressif dans votre travail et commencez doucement. Je vous conseille de le marcher tranquillement pendant 5 à 10 minutes, sans rien lui demander de particulier. Guidez-le sur de larges courbes, ne cherchez pas à le mettre sur la main ou à avoir un cheval qui se méjuge. Laissez-le se réveiller tranquillement. Doucement.

Vous pourrez ensuite trotter enlevé rênes longues sur le même principe : laissez-le aller à son rythme, sans rechercher l’impulsion ou l’incurvation, privilégiez de larges courbes. Il devrait rapidement se mettre dans une attitude horizontale, ce qui lui permet d’étirer sa ligne du dessus : c’est parfait ! Vous pouvez faire la même chose au galop si vous le souhaitez, en favorisant toujours de larges courbes pour ne pas trop solliciter les articulations. Cependant n’oubliez pas que le pas est l’allure la plus importante de cette première partie.

Note : si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à faire cette première partie en extérieur : c’est excellent pour le moral !

Idéalement, la première phase de la détente doit se faire rênes longues.
Ensuite seulement vous pourrez ajuster vos rênes et rechercher
une bonne attitude de travail !
 

2) L’échauffement : 10 minutes

Votre cheval commence à se réveiller, vous pouvez maintenant commencer à raccourcir un peu vos rênes, à demander davantage d’activité et même à faire quelques voltes plus réduites. Peu à peu recherchez l’impulsion ainsi que l’incurvation pour obtenir un cheval qui se porte de lui-même et qui tend son dos.

Procédez à des transitions (montantes et descendantes), n’oubliez pas de vous arrêter régulièrement pour vérifier l’immobilité de votre cheval, enchaînez les figures de manège simples. Ajoutez un peu de contact si besoin est afin de le mettre tranquillement sur la main.

Peu à peu, introduisez des transitions dans l’allure (trot de travail => trot moyen => trot de travail, et ainsi de suite par exemple). Réalisez des huits de chiffres et serpentines et veillez à ce que votre cheval commence à se mettre dans une bonne attitude de travail. Vous pouvez également demander quelquesextensions d’encolure pour l’inciter à tirer sur son dos : attention toutefois à ne pas perdre le contact ou l’impulsion !
 

Faites régulièrement de courtes pauses pour permettre à votre cheval
de se préparer doucement à l’effort et de récupérer.
 

3) La préparation de la séance

La dernière partie de la détente sert à préparer véritablement le cheval au travail qui lui sera demandé ensuite. A ce stade-là normalement le cheval est bien disponible et dans une bonne attitude de travail, le cavalier bénéficie comme il le désire du “frein” et de “l’accélérateur”.

Le contenu et la durée de cette dernière partie varient en fonction de ce qui vous attend
ensuite : les exercices ne seront pas la même pour un couple qui va partir sur une épreuve d’obstacles en concours que pour celui qui va travailler tranquillement sur le plat à la maison.

C’est toutefois à ce moment-là que l’on commence à franchir quelques cavalettis et/ou barres au sol, que l’on débute le travail sur 3 ou 4 pistes (épaules en dedans, cessions à la jambe, appuyers), que l’on trotte ou galope assez longuement pour préparer le coeur à l’effort (si endurance ou cross par exemple), etc.

A la fin de la détente, le cheval est physiquement
et psychologiquement prêt à attaquer le travail “sérieux”.
 

Ce qu’il faut retenir

-> La détente n’est pas un moment où l’on travaille des choses : elle sert uniquement de préparation physique et psychologique à ce qui va suivre.

-> Il faut y aller progressivement, commencer par marcher beaucoup sans rien demander et ajouter des choses plus compliquées au fur et à mesure.

-> Commencez par trotter enlevé et galoper en équilibre pour soulager le dos de votre monture.

-> La détente permet de “prendre la température” de votre équidé : inutile de vous lancer dans des exercices trop compliqués si vous sentez qu’il n’est pas dans de bonnes dispositions.

La descente (extension) d'encolure

Exercice capital dans le dressage d’un cheval mais aussi un excellent moyen
donner de la sensibilité aux cavaliers, l’extension de l’encolure n’a d’intérêt
que si elle est réalisée correctement et dans l’équilibre.
Mode d’emploi à l’usage des cavaliers de tous niveaux

Bien effectuée, elle est formidable pour échauffer, muscler le dos, calmer les chevaux nerveux, améliorer l'équilibre, le contrôle et la qualité du contact. D'autre part, c’est elle qui donne le bel arrondi de l’encolure dans le ramené. Enfin, elle améliore de manière impressionnante la qualité et la souplesse des allures, leur donne du « swing » et va même jusqu’à résoudre un certain nombre de problèmes de locomotion. Mal effectuée elle reporte tout le poids sur l’avant-main et est un des meilleurs moyens de ruiner les antérieurs du cheval ou de le faire trébucher. Il est donc primordial de bien comprendre le pourquoi de l’exercice et de le demander correctement. Personnellement je ne commence aucun travail avec un cheval tant que je ne suis pas capable de le marcher, trotter, galoper et d’effectuer les transitions dans l’attitude bas et long, tout en gardant le contact et l’équilibre.

«Bas et long» contre «bas et rond»

L’idée de ce paragraphe n’est surtout pas d’entrer dans un long débat sur le bas et rond et le degré de rond « acceptable ». Tout cela a déjà été longuement discuté dans la littérature et chacun a pu faire sa propre opinion. Je tiens seulement à préciser que ce sont deux exercices différents et qu’ici nous parlons de l’extension maximale de l’encolure, le chanfrein étant devant la verticale. A la base, le bas et rond était une position intermédiaire permettant d’accéder au bas et long. Même si les différences ne semblent pas évidentes au premier abord, étirer l’encolure vers l’avant permet d’éviter les risques sérieux qui découlent d’un travail prolongé bas et rond : la cassure du milieu de l’encolure et le cheval derrière la main ou derrière la verticale dans le ramené (placé haut).

 

En bas, oui, mais pas n’importe comment...

Avant d'aborder la manière de la demander, il faut avoir bien compris et assimilé l'Idéal et pourquoi l'exercice doit être réalisé selon certains critères bien précis.

  • L’équilibre : C’est le point le plus important, non seulement car il en va de l’intégrité physique du cheval, mais aussi car c’est la principale critique faite à l’exercice par ses détracteurs et par les élèves qui commencent à l’aborder. Il est primordial que le garrot reste haut et que le cheval ne surcharge pas l’avant-main. Si la différence entre bien et mal est évidente de l’extérieur, il est parfois difficile pour le cavalier inexpérimenté de la sentir à cheval.
  • Le stretching du dos : L’apprentissage de l’exercice pour le cheval s’apparente au grand écartdes danseurs et gymnastes ; on amène le muscle au maximum de l’extension dont il est capable et on demande chaque jour un peu plus. S’il est évident qu’il serait cruel et inutile de vouloir forcer le grand écart chez quelqu’un qui ne l’a jamais fait, il faut aussi penser qu’il est nécessaire pour y parvenir d’amener chaque jour le muscle à son étirement maximal afin qu’il gagne progressivement en souplesse et en longueur. Dès lors, il faut que le cheval, tout en gardant un contact léger, soit suffisamment connecté avec la main pour que l’on puisse lui demander de sortir de sa zone de confort et étirer ses muscles chaque jour un peu plus.
  • L'engagement des postérieurs : La descente d’encolure n’a d’intérêt que si le cheval tire son encolure vers le bas et l’avant mais aussi si l’engagement de ses postérieurs est maximal. Ce n’est qu’alors que l’on étire les (très) longs muscles du dos dans les deux sens, vers l’avant et vers l’arrière. Descendre l’encolure sans engager les postérieurs reviendrait à n’étirer que la moitié des muscles. Il faudra d’ailleurs plusieurs mois avant de parvenir à l’étirement maximal. Durant cette période le cheval baissera l’encolure et ralentira pour soulager les muscles de l’arrière-main ou se poussera bien en avant mais avec un placé plus haut. Il faudra alors beaucoup « jouer » entre les deux paramètres jusqu’à ce que le cheval tire ses muscles vers l’avant ET vers l’arrière.
  • Le joueur de foot : Une fois l’exercice appris par le cheval, quel est son intérêt ? Nous allons l’utiliser comme un sportif de haut niveau, qui va s’étirer avant et après l’effort mais aussi dès qu’il sentira une tension négative dans ses muscles. D’autre part, nous allons « jouer de l’accordéon » pour donner aux muscles un dynamisme et une tonicité plus importants. Pour cela nous allons régulièrement passer d’une position raccourcie (ramenée) à une position étirée (bas et long). TOUT cavalier devrait rassembler son cheval avec la sensation qu’il pourrait instantanément étirer son cheval au maximum et cesser immédiatement de chercher le rassemblé dès qu’il perd cette sensation. En cela, l’exercice est un excellent moyen de développer la confiance du cheval dans la main du cavalier, qu’il apprend à suivre délicatement et à respecter.
  • Qui peut le plus peut le moins : Lorsque les élèves sentent pour la première fois leur cheval parfaitement en équilibre malgré le fait qu’il ait l’encolure au maximum de son extension, qu’ils sentent le dos remonter et l’allure gagner en élasticité et en rebond, j’ai l’habitude (de les laisser profiter d’abord, car la sensation est très agréable puis) de leur dire : imaginez maintenant, si vous êtes capable d’obtenir cet équilibre avec la tête en bas, la qualité de l’équilibre que vous pourrez obtenir en laissant l’encolure remonter. Le simple fait de laisser remonter un des deux plateaux de la balance fera s’abaisser encore plus le deuxième plateau.

Flexions d’encolure

 
 
Cet exercice de détente a pour but l’assouplissement de l’encolure de votre cheval avant de passer à des exercices plus soutenus lors de la séance. Les muscles se contractent du côté fléchi et s’étirent sur l’autre face de l’encolure.
-Commencer à l’arrêt, demander au cheval la flexion d’un côté puis de l’autre, caressez et cessez la demande dés que le cheval  a suffisamment cédé.
-Débuter l’exercice sur des lignes en faisant des doublés au pas dans la largeur. Demander la flexion à gauche tout en gardant le tracé du doubler stopper la demande dés que la cession du cheval est nette. Sur un autre doublé demander la flexion d’encolure à droite et stopper de la même manière. Imposer la flexion d’encolure sur 3 à 4 foulées sur un doubler. Une fois la flexion maîtrisée des deux côtés sur plusieurs foulées, demandé alternativement la flexion à gauche puis à droite toutes les 4-5 foulées. Puis le même exercices sur des longueurs.
On approfondi l’exercice en demandant ces flexions sur un cercle, on alterne donc incurvation et contre-incurvation de l’encolure sur ce cercle.
 
 
 
Points importants :
  • Se contenter de faibles incurvations au départ qui augmenteront au fur et à mesure de l’exercice.
  • Demander l’incurvation n’est pas « tirer » fortement sur la rêne,  on joue avec les doigts en faisant une rêne d’ouverture et en exerçant une légère traction  en arc de cercle vers le haut afin d’agir sur la commissure des lèvres.
  • La main extérieure n’est pas totalement lâche elle suit le pli de l’encolure et contrôle la flexion de l’encolure ainsi que la position de la nuque du cheval.
  • Attention à bien suivre le tracé, ce n’est pas parce que l’encolure se plie que le cheval doit dévier du tracé que l’on a décidé.

Transitions pas-trot sur un cercle


 
Cet exercice d’assouplissement longitudinal est à mettre en place au début ou au milieu de la détente afin de rendre le cheval attentif  aux aides du cavalier.

Exercice : 

Mettre le cheval au pas sur un grand cercle
Puis en un point précis, demander au cheval de passer au trot de travail
Continuer au trot sur d’abord un demi cercle Arrivé au point de transition demander une transition au pas et monté foulée par foulée.
Une fois le demi cercle parcouru, redemander la transition au trot et ainsi de suite.
Faire l’exercice à l’autre main. Puis sur un quard de cercle.
 
Points importants : 

-Les transitions doivent se faire en des points précis (toujours les mêmes) et doivent être nettes.
-On veille à ce que le départ au trot soit direct, sans que le cheval n’allonge le pas sur une ou deux foulées.
-Le cheval ne doit pas anticiper et effectuer la transition avant d’arriver au point.
- Le cheval doit rester bien droit dans ses transitions.
 

Transitions intra-allures


 
Cet exercice d’assouplissement longitudinal est à mettre en place en cours de détente, il permet de vérifier que le cheval est attentif et répond bien aux demandes du cavaliers, dans ce cas on veut qu’il raccourcisse ou allonge l’allure quand on lui demande.

Exercice : 

Tracer un grand cercle au pas normal. Puis en un point précis, demander au cheval d’allonger l’allure en le « poussant » entre votre assiette et vos jambes.
 
Continuer ainsi sur d’abord un demi cercle.
 
Arrivé au point de transition demander un tout petit pas foulée par foulée. Une fois le demi cercle parcouru, redemander l’allongement et ainsi de suite.
 
Faire l’exercice à l’autre main. Puis sur un quard de cercle.
 
Une fois acquis au pas, effectué l’exercice au trot.

Points importants : 
 
-Bien qu’intra-allure la transition doit être nette et en un point précis
-Le cheval ne doit pas passer à l’allure supérieure lors de l’allongement ou à celle inférieure lors du raccourcissement.
-Le cheval ne doit pas anticiper les transitions, s’il le fait, passer au point de transition sans rien lui demander. Puis reprendre l’exercice en déplaçant le point de transition.
-Lors des allongements (surtout au pas) faites attention à bien suivre les mouvements de l’encolure avec les bras afin de ne pas gêner le mouvement en avant.
-Lors des allures rassemblées attention à garder un bon engagement du cheval, « rassemblé » ou « raccourci » ne veut pas dire ralenti et sans impulsion. La dimension des foulées est diminuée mais le rebond du cheval sera plus important.
-Au trot, commencer par faire l’exercice au trot enlevé pour plus de facilité sur les allongements
-Pour faire varier l’exercice on peut changer le tracé en prenant des diagonales par exemple.
 

Les transitions


 
Cet exercice d’assouplissement longitudinal est à mettre en place au début ou au milieu de la détente afin de rendre le cheval attentif  aux aides du cavalier.

Exercice :

Travailler des transitions d’allures progressivement :
  • Pas-Arrêt : veiller à ce que le cheval s’arrête bien droit et en ligne.
  • Petit trot et allongement : veiller a c que le cheval reste léger a vos jambe. Transitions nettes entre l’allongement et le ralentissement de l’allure.
  • Galop- arrêt : transition au début avec quelques foulées de trot puis progressivement on supprime des foulées.
  • Saut-arrêt : Attention à commence à arrêter le cheval qu’après le saut et non au planer ou avant.
 
Points importants :
  • Etre doux dans les mains et dans les jambes
  • Action du buste : le redresser, le dos doit se tendre et les bras résistent.
  • Action des mains : elles doivent serrer les doigts sur les rênes au moment précis
  • Les transitions doivent être faites en un point précis
  • Préparer les transitions en fonction de votre chplus ou moins en avance d’un point précis) 

Cercles de St André


 
Un nouvel exercice pour s'en inspirer dans le travail du cheval : les cercles "inventés" par le Colonel de Saint André, écuyer au Cadre noir.
 
Il s'agit de quatre petits cercles intégrés dans un grand cercle occupant la moitié de la carrière ou du manège, chaque petit cercle correspondant à une figure de dressage différente :

- Premier cercle, faire quelques foulées d'épaule en dedans.

- Deuxième cercle, quelques foulées de contre-épaule en dedans.

- Troisième cercle, hanches en dedans.

- Quatrième cercle, hanches en dehors.
 
 Le but est de mobiliser pour les deux premiers les épaules par rapport aux hanches (ces dernières restants droites sur le cercle) et pour les deux derniers les hanches par rapport aux épaules, là encore les hanches doivent rester droites sur le cercle.

Les quatre cercles s'enchaînent simultanément sur le cercle, ensuite on change de main, et on recommence. Une fois obtenu au pas compté, on peut le faire au trot, toujours rechercher une cadence lente.

 Ces cercles se pratiquent sur un cercle de 15-20 mètres de diamètre.
 
Remettre régulièrement en avant par sur les grand cercle.

Travail sur la rapidité des postérieurs : transitions

 
Cet exercice  s’utilise fréquemment entre l’échauffement et le début du travail proprement dit.
 
Exercice :
  • Apres l’échauffement, le long du grand coté, faites deux ou trois transition du trot au pas et du pas au trot, en répétant jusqu’a obtenir le réaction désirée.
  • La répétition aide votre monture à comprendre vos aides, à s’éveiller et a réagir plus rapidement.
  • Cet exercice est réalisable quel que soit votre niveau.
 
Cet exercice rend le cheval plus vif et le réveille. Ces transitions, courtes et vives, ont pour but de le rendre léger sur la main et réactif aux aides de jambe. Vos aides doivent devenir de plus en plus subtiles, et lui, y réagir toujours. Il doit être rapide et se porter de lui-même.
 
Vos aides doivent se faire de plus en plus invisible a l’œil nu. Cet exercice peut aussi vous servir avant des séances de travail sur la galop (du pas au galop ou inverse) mais ils s’intègre en fait à n’importe quel moment opportun de votre travail, où que vous vous trouviez.
 
Rapidité et vivacité sont de précieux atout pour obtenir un cheval rassemblé, se portant de lui-même, faisant les coins, actif dans ses mouvements et venant sans problèmes sur la ligne du milieu. Si vous pouvez contrôler ces transitions, vous pouvez aussi contrôler le rassembler jusqu’à l’arrêt, et obtenir ce dernier à votre gré.

Difficultés :
 Si vous faites des transitions trop dures, votre cheval va devenir excessivement sensible, tenter de dégager la tête, ou manifester son inconfort d’une manière ou d’une autre.
Evitez aussi les demi-arrêts trop brusques, car vous risquez également de le rendre trop sensible. Si c’est cependant le cas, vous devrez vous montrer plus léger dans vos aides, et répéter en le récompensant jusqu’à ce qu’il constate que les demi-arrêts ne sont pas désagréables.
 
Pour une transition précise :
Avant d’effectuer une transition ascendante ou descendante, préparez votre monture avec un ou plusieurs demi-arrêts. Pour une transition ascendante, servez vous de votre assiette et de vos deux jambes de façon actives, simultanément et en douceur, pour envoyer votre cheval vers l’avant. Laissez-le utiliser son encolure et s’allonger. Mais même pour une transition descendante, maintenez l’impulsion pour l’empêcher de tomber sur l’avant main et de s’appuyer sur le mors au lieu de se servir de son arrière main.

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