Chassez les hanches.
(Il est vrai cependant, que dans un contexte clair, le cheval est capable de faire la différence et de comprendre ce que l'on attend de lui) Pour aider le mouvement, on peut attirer (et non pas tirer) la tête du cheval vers nous. mobilisation des hanches En travaillant sur la gymnastique à pieds. Cela relève du travail à pieds, ou "travail en main". Je ne prétends aucunement donner un cours : le travail à pieds est très technique, délicat même. Vous avez ici quelques pistes pour cavaliers suffisamment avancés et à l'écoute, rien de plus. (même remarque pour le chapitre suivant) Le cheval est en filet, les rênes sont passées sur l'encolure. La main intérieure tient souplement (voir mollement) le cheval au niveau du mors (le doigt dans l'anneau, ou sur la rêne) la main extérieure tient la rêne externe ainsi que la gaule (longue cravache de dressage) elle est au niveau du passage de sangle. Après avoir fait marcher et arrêter le cheval, l'avoir fait tourner sur des cercles de diamètres variables, agir avec la main à l'emplacement de la jambe isolée, le mieux étant, généralement, d'agir à l'emplacement normal de la jambe et de reculer la main en caressant le poil, tout comme l'on recule la jambe à cheval. On peut s'aider de la gaule, qui agira plutôt sur la cuisse (par touche qui ne peut être sèche qu'en cas de refus d'obtempérer). chassez les hanches La main interne agit le moins possible, et toujours sur la commissure, la rêne externe empêche les épaules de s'échapper. Le but est que le cheval aille chercher le terrain aussi bien en avant que vers le côté : attention aux petits pas étriqués (dans ce cas, remettre droit, en avant). Il ne s'agit pas d'en faire beaucoup mais simplement de mobiliser le cheval dans un but d'assouplissement. Cela ne peut se faire bien que si le cheval est relaxé | ||
Mobilisez les épaules.
En travaillant sur la gymnastique à pieds. J'insiste : Je ne prétends aucunement donner un cours : le travail à pieds est très technique, délicat même. Vous avez ici quelques pistes pour cavaliers suffisamment avancés et à l'écoute, rien de plus. Il s'agit tout simplement de l'épaule en dedans (que des écuyers étudient parfois toute leur vie, et qu'il est facile de mal réaliser, où le cheval "triche" facilement), qui fait suite au travail de mobilisation des hanches (qu'il ne faut surtout pas confondre avec des appuyers !!!) Si la rêne interne invite le plis, elle doit être le plus neutre possible. De même que précédemment, la rêne externe retient l'épaule en l'empêchant de se jeter vers l'extérieur et peut aussi agir pour amener l'avant main sur la piste intérieure, en alternance avec l'action d'impulsion (touché de la main, la même, au passage de sangle). La gaule peut venir toucher la cuisse (augmenter l'angle) ou la croupe (augmenter la mise en avant), selon les besoins ... épaules en dedans Tacte, doigté et écoute sont indispensables à la bonne réalisation de cet exercice. Le cheval s'allège et se grandi, se décontracte. Dans le cas contraire c'est que vous demandez trop fort, mal, trop longtemps etc... Le travail de mobilisation des épaules agit beaucoup sur la relation cheval / cavalier : si vous bougez les épaules, on peut considérer que vous mobilisez tout le cheval. C'est un excellent moyen de contrôle aussi bien pour faire avancer un cheval qui bloque la mise en avant qu'un cheval qui bondit : lorsque le cheval est incurvé dans le pli de l'épaule en dedans, nous sommes en contact avec son nez, tout en pouvant avoir une action sur l'arrière main. Bien réalisé, l'exercice apporte la relaxation, la confiance la "soumission" équine. |